A force de tout remettre au jour prochain, vous risquez à terme de perdre votre crédibilité et la confiance de vos collègues. Réagissez avant qu’une (mauvaise) réputation ne s’installe…
Allez, qui n’a jamais reporté à demain une corvée ou une tâche ennuyeuse? Et c’est finalement logique, nous repoussons ce qui nous fatigue, nous ennuie, nous énerve….
Attention, cette attitude peut aussi être le miroir de nos faiblesses. La peur de l’échec ou l’impossibilité de réagir face à une situation inconnue peuvent expliquer une constante remise au lendemain. Il faut veiller à ce que ce petit travers ne se transforme en danger pour la carrière. Comment? Voici une série de conseils.
1. Séparez l’urgent de l’important
Il s’agit le plus souvent d’un manque d’organisation ou d’une mauvaise gestion de son temps. Il est important de lister ses priorités et de se tenir à un agenda et des échéances rigoureuses.
Il est aussi conseillé de ne pas favoriser d’emblée les tâches que vous considérez comme plus simples ou agréables. Vous devrez aussi tenir compte du temps nécessaire à la réalisation de chaque tâche. Si vous laissez filer l’horloge, vous aurez beaucoup de mal à rattraper le temps ! Mais encore:
- Etablissez votre planning dès la veille mais ne chargez pas trop la barque
- Travaillez sur quatre jours au lieu de cinq. Le vendredi pouvant faire éventuellement office de bouée de sauvetage !
2. Appliquez la technique du salami
L’ampleur d’une tâche peut inspirer de la démoralisation avant même d’être entamée. Vous voulez un conseil? Fractionnez vos journées et votre travail afin d’éviter l’indigestion immédiate. Etalez sur plusieurs jours ou semaines le job vous aidera grandement à voir le bout de cette tâche.
Le gros avantage? A chaque étape réalisée, vous prenez confiance et apercevez la fin du travail à l’horizon. Et la frustration s’évapore…
3. Créez votre rituel
Avant de débuter un travail ou une journée chargée, trouvez-vous une petite habitude, un rituel qui vous permettra de passer à un statut « occupé ». Cela peut aller de la tasse de café à la petite balade en passant par la simple relaxation assis à son poste de travail. Dix minutes devraient suffire!
4. Attention aux sollicitations extérieures
La procrastination est favorisée dans des endroits comme les open space. Passage, regroupement, discussion, question, stimulus sont autant de choses qui favoriseront le report à plus tard et le début des soucis.
Apprenez à vous isoler, à vous couper de votre smartphone, de votre boîte mail, d’Internet… Vous avancerez plus vite !
5. Dites non pour votre survie
Si vous reportez au lendemain, c’est probablement aussi dû au fait que vous êtes tout simplement débordé. Offrez-vous une bouffée d’oxygène en refusant un travail de plus. D’accord, ce ne sera pas facile si c’est votre manager qui vous en fait la demande expresse. Dès lors, argumentez positivement, gagnez des délais supplémentaires et déléguez !
6. Travaillez en groupe
Il arrive que le partage de tâches ait pour effet de galvaniser une personne qui aurait tendance à repousser l’échéance. La présence d’une autre personne sur le même rapport ou projet incitera à plus de rigueur et à défendre son image. Pas évident de se dérober dans un tel scénario où la solidarité est de mise.
7. Récompensez-vous
Vous avez accompli une étape? Vous avez achevé une phase d’un gros boulot? Faites-vous plaisir de façon proportionnelle à la difficulté de la tâche ! Cela donne confiance et favorise le goût de l’effort et du travail accompli.
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