Le Forum Destination Canada , organisé par l’Ambassade du Canada et ses partenaires, ouvrira ses portes le 17 novembre prochain à Paris, et le 21 à Bruxelles. L’occasion de se pencher sur l’expatriation au Canada. 4ème pays offrant la meilleure qualité de vie au monde selon l’enquête annuelle du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Canada continu d’attirer les travailleurs du monde entier. Les français plébiscitent en particulier le Québec. Pour tous ceux qui souhaitent tenter l’aventure temporairement ou définitivement, plusieurs sites internet informent sur la marche à suivre, et sur les nombreux programmes de mobilité possibles. Certes la période n’est pas la plus propice pour trouver un emploi à l’étranger. Le taux de chômage du Canada est de 8,4% et un peu plus élevé chez les immigrants. A titre comparatif, il est actuellement de 9,1% en France. Mais il reste malgré tout de nombreuses possibilités, notamment sur les profils spécifiques ou qualifiés.
Choisir son expatriation
Plusieurs solutions d’expatriation existent (voir le site de l’Ambassade) : travailler de façon permanente au Canada ; faire un stage de fin d’étude, obtenir un job d’été, occuper un emploi de perfectionnement ; participer au programme vacances travail (PVT) ; ou encore occuper tout autre type d’emploi temporaire. Les travailleurs qualifiés (type aéronautique, biotechnologie, etc.) peuvent par ailleurs bénéficier de programmes spéciaux destinés à favoriser leur installation au Canada ou au Québec.
Le programme de mobilité pour les français âgés de 18 à 25 ans qui veulent tenter une expérience professionnelle au Canada via un stage de fin d’études ou un CDD, « Jeunes Canada-France 2009« , offrira lui, cette année, 12.000 places auxquelles les candidats à l’expatriation temporaire pourront postuler dès le 2 novembre 2009.
Avant le départ…
Au Canada, environ 20% des emplois sont réglementés par le gouvernement, afin de protéger la santé et la sécurité du public. Avant le grand départ, il est donc recommandé aux candidats à l’immigration au Québec de vérifier si le métier qu’ils comptent exercer en fait parti. Infirmières, enseignants, médecins, ingénieurs, ou même les électriciens, par exemple, font partie des professions réglementées.
De nombreux outils pratiques sont disponibles sur le Net pour vous aider à préparer votre expatriation. Ainsi, le site travailleraucanada.gc.ca édite non seulement un guide (voir en annexe) mais permet également de cibler ses recherches en fonction de sa profession, de la région dans laquelle vous souhaitez vous établir, et de savoir si vous pouvez émigrer au Canada grâce à votre métier, quels sont les activités similaires auxquelles vous pouvez postuler dans le pays, etc. L’outil « Trouver un emploi au Canada » du site propose tous les liens pour bien recherche un job là-bas, et la rubrique « Comment présenter une demande d’emploi au Canada » vous explique comment faire un CV « canadien », une lettre de motivation… Axé plus spécifiquement sur le Québec, le site www.immigration-quebec.gouv.qc.ca propose le même type de renseignements.
Quand le Québec « dit bienvenue à l’immigration »
Une initiative plutôt sympathique qui veut participer à la bonne intégration des expatriés : fin septembre a été lancée une campagne de promotion étonnant sur « l’apport de l’immigration au Québec » sur le thème « L’immigration, c’est Bienvenue ! » (voir vidéo ci-dessous). Celle-ci vise à sensibiliser la population de toutes les régions du Québec à l’apport de l’immigration. La France et le Québec ont d’ailleurs un accord en faveur de l’immigration, et ont récemment convenu, par la signature d’une déclaration commune, d’entreprendre les démarches nécessaires pour conclure un partenariat entre le Québec et le réseau spécialisé de Pôle Emploi International. Sachez que pour un départ professionnel imminent, les Jeux Olympiques de Vancouver, qui auront lieu en février 2010, recrutent encore. Voilà, il vous reste maintenant à réserver votre billet d’avion. Dépêchez-vous, le prochain vol Paris-Montréal est à 16h30…