Tout ce qu’il faut savoir pour demander une augmentation

« Toutes les entreprises ont des périodes de l’année dédiées aux budgets ou à certaines réflexions stratégiques pendant lesquelles il peut être plus facile de demander une augmentation. Soyez au fait de ce calendrier sous peine de voir refuser une revalorisation qui aurait été acceptée quelques semaines plus tôt ! »

« Avoir décroché un gros contrat ou réussi une opération importante est un atout certain, mais ce n’est pas suffisant pour arriver à ses fin ! L’entreprise qui augmenter votre salaire va ainsi s’impliquer sur le long terme. Il faut donc lui donner aussi du long terme, et baser ses performances sur une période de référence d’au moins six mois sur laquelle il sera possible de citer plusieurs succès tangibles. »

« Il n’est pas toujours facile de se mettre en valeur sans trop en faire… Des personnalités timide peuvent par ailleurs hésiter quant à la meilleure manière aborder l’entretien. Dans tous les cas de figure, il faut avant tout parler chiffres et argumenter sur des réalisations concrètes… Dire que l’on est indispensable à la réussite de l’entreprise ou que l’on met une bonne ambiance dans le groupe est bien trop subjectif pour convaincre un interlocuteur. A l’inverse, pouvoir citer des faits précis dans lesquels votre contribution a été déterminante, sera plus porteur. Et plus rassurant pour quelqu’un de mal à l’aise dans ce type d’exercice. Il ne faut pas non plus jouer sur l’affect… Expliquer que l’on sera peut être moins motivé en cas de refus, où que l’on pense quitter l’entreprise ne fonctionne pas… »

« Une bonne manière de combattre le stress lié à l’exercice consiste à bien se préparer. Demander une augmentation sur un coup de tête et aller à la rencontre de son manager à l’improviste est voué à l’échec. Au contraire, il vaut mieux prendre rendez-vous par mail, en précisant l’objet du rendez-vous, et ensuite préparer son argumentation. Laisser ainsi un délai à son interlocuteur lui permettra de réfléchir à votre demande, à votre situation, ou encore de consulter la grille salariale de l’entreprise pour vérifier s’il dispose de marges de manœuvre. Un manager pris en défaut au détour d’un couloir peut au contraire avoir une réaction négative. »

« En cas de refus, il est bon de disposer de solutions de secours. Si une augmentation est impossible pour des raisons de délai, ou d’incertitude autour du business, une prime moins engageante sur le long terme sera peut-être une meilleure solution. Autre possibilité, si l’entreprise ne veut pas accroître sa masse salariale, suggérer un avantage –téléphone, voiture, laptop, travail à la domicile une journée par semaine, emploi du temps en 4/5e ou 9/10e avec maintien de salaire. »